Valencia, Michelle Tea

Avec ce livre publié en 2000 aux Etats-Unis, et devenu un succès retentissant, Michelle Tea nous plonge dans les rues de San Francisco, au cœur de la communauté queer, punk et artistique.

Michelle Tea ne s’épargne pas, et n’épargne personne dans cette autofiction au rythme soutenue et au langage relevé : on se retrouve mêlés aux histoires de cœur, au milieu des réflexions sur la création, l’écriture, dans les soirées arrosées où la drogue circule. 

On a l’impression de déambuler dans une ville où le temps ne s’arrête jamais, où les personnages sont souvent perdus, mais toujours prêts à vivre, quoiqu’il en coûte.

Truffé d’humour et d’autodérision, ce livre est une comme chanson punk où se mélange légèreté, insouciance, colère, tragédie et toujours l’intense vibration d’être en vie.

Editions Hystériques et Associées (sept 2024)
Traduction de Jeanne Gissinger

Michelle Tea est une autrice étasunienne, née en 1971 dans le Massachusetts. Elle a publié une quinzaine de livres, parmi lesquels des textes autobiographiques, de la fiction, de la poésie et de la littérature jeunesse. Elle a pendant longtemps fait partie de la scène queer, littéraire et artistique de San Francisco, puis a déménagé à Los Angeles. Ses mémoires, Valencia, ont reçu en 2001 le prix Lambda Literary de la meilleure fiction lesbienne. En 2013, Valencia a été adaptée à l’écran, dans un long-métrage expérimental tentaculaire impliquant près de vingt réalisateur∙ices et plusieurs Michelle. Son œuvre littéraire a également été récompensée par PEN/America, la Fondation Rona Jaffe et la Fondation Guggenheim.

2 réflexions sur « Valencia, Michelle Tea »

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