Début des années 2000. Piombino, en Toscane, fait face à l’île d’Elbe. Piombino, la petite ville ouvrière tourne autour de son usine de sidérurgie. Les hauts fourneaux fondent l’acier sous un soleil écrasant, coupent l’horizon de ceux, noirs de suie, qui travaillent à leurs pieds.
Deux adolescentes de treize ans, Anna et Francesca, sont comme des électrons purs et sensuels dans cet été pesant. Elles sont belles, pétillantes, toujours soudées l’une à l’autre, et ont l’appétit d’avaler le monde. Même si rien ne tombe jamais tout cuit. Car, déjà, elles connaissent les violences, la précarité, la solitude, et le lecteur les suit dans cette ville aux barres d’immeubles grises. Continuer la lecture