Archives par mot-clé : tom robbins
Comme la grenouille sur son nénuphar, Tom Robbins
Une courtière avide d’argent, et de rien d’autre.
Un petit ami bobo avant l’heure.
Un singe anciennement cambrioleur de pierres précieuses, régénéré (et religieux).
Une voyante qui rentre son gros corps dans une voiture minuscule.
Un ancien pro du courtage revenant de Tombouctou, le cheveu long et gras, la veste en peau de bête, et le regard malicieux.
Et un krach boursier.
Un singe en fugue.
Un petit ami angoissé.
Une amie tireuse de tarot évaporée.
Des avances rentre-dedans presque en finesse d’un crocodile dundee sur le retour. Continuer la lecture
Féroces infirmes des pays chauds, Tom Robbins
Histoire une nouvelle acadabrantesque : un agent de la CIA, qui a un peu pour philosophie de vie de rire de tout, de se faire une joie d’un maximum de choses, et de foncer droit à l’aventure lorsqu’elle se présente.
Switters voue un amour fantasmé pour sa demie sœur de 15 ans, ne supporte pas la vividité des choses, boit d’un levé de coude franc, part dans des dithyrambes à se décalquer quelques bulbes, à une grand-mère qui refuse d’être appelée comme telle et est une hackeuse loufoque un poil acariâtre quand on l’emmerde, est curieux de tout et prêt à partir dans n’importe quelle aventure, pourvu qu’elle lui permette de ne pas rester en place. Continuer la lecture
Même les cow-girls ont du vague à l’âme, Tom Robbins
Ce livre est une plongée impressionnante au cœur des États-Unis. J’en ai pris plein les yeux, les oreilles, les pieds et les pouces.
L’histoire de cette fille, qui, puisqu’elle a des pouces immenses, décide de vivre « selon eux » et donc de passer sa vie à faire du stop, passer sa vie en mouvement.
Tom Robbins s’intéresse alors aux rencontres, aux transformations, à l’évolution des personnalités selon leur environnement, selon ce qu’ils ont eu à la naissance et ce qu’ils en ont fait. Continuer la lecture
Un parfum de jitterbug, Tom Robbins
La verve de Tom Robbins vient une nouvelle fois me régaler grâce à la belle maison d’édition Gallmeister !
Alors…
Evidemment, comme d’habitude, il faut aimer le style plein de métaphores, d’inventions visuelles et de bavardages philosophico-délirants de l’auteur. Avec son équilibre incroyablement maintenu entre ironie et discours qui claque.
En vrac.
Une histoire de parfum parfait.
Il pleut des betteraves.
La gloire et l’extinction du dieu Pan. De l’érotisme, du farfelu, des danses et de l’amour.
La recherche de l’Immortalité. De l’aventure à travers les siècles, les mondes, les pays.
De l’excentricité et de la sincérité.
La recherche du taco parfait.
Du mysticisme et du réalisme.
La Nouvelle Orléans, Paris, Seattle.
L’humour mordant.
Entre savant fou et chercheur de génie.
Et toujours, souvent, vital et primordial. Incontournable : trouver sa place dans le monde. Un sens. Ne pas se définir à travers des pré-définis.
Du Robbins quoi !