Le roman démarre sur une scène glaçante : une jeune fille dénudée, ligotée devant un groupe de personnes, une corde est passée autour de son cou. Une scène de punition, de sacrifice, qui s’efface, reste en fond lorsque le récit commence.
Silvie et ses parents, accompagné.e.s d’un professeur et de trois étudiant.e.s en archéologie, vont passer leurs vacances d’été à vivre comme les hommes et les femmes de l’âge de fer.
Ce roman court est percutant, dans un huis clos au plus près de la nature, Sarah Moss dénonce la violence patriarcale et la force puisée dans l’espoir de liberté.
Traduction de l’anglais : Laure Manceau
Editions Actes Sud (mars 2020)