Un homme meurt dans un accident de voiture. La famille, alors, se rend compte, qu’il n’était plus aussi prospère que ça. Son usine de clous (oui c’est drôle !) ne marchait plus tellement. Du coup, la demeure familiale est mise en vente.
Une famille succinctement présentée, mais où Marlen Haushofer glisse déjà des fissures, des troubles.
Après plusieurs échecs d’acheteurs, arrive Betty.
Taiseuse, peut-être malade, le fils est perturbé : il l’apprécie et se sent un peu mal à l’aise en sa présence. En tout cas, elle semble vouloir acheter la maison. Pour la nuit ils l’hébergent dans la chambre d’ami.e.s.
Le récit alors change de point de vue, et plonge dans la tête, les pensées, les frissons de Betty. Dans un tiroir, elle découvre des cartes postales et des photos d’un autre temps. Un autre temps qu’elle a connu. Un monde dont elle ne fait plus partie.
Et alors Betty va faire face à son passé. Comment cette femme a un jour fuit, tout quitté. Comment de la jeune fille élevée par les sœurs, va découvrir qu’elle pose trop de questions, pense trop, n’arrive pas à rentrer dans le moule. Comment la jeune femme va tenter de suivre le chemin tout tracé de l’épouse, la mère, et ne pas s’en contenter. Continuer la lecture