Rose-Mercie est une très jeune fille de 16 ans. Née dans la bourgeoisie du cap haïtien. Dans cette bourgeoisie, plus on est clair de peau, mieux on réussit. Elle se retrouve orpheline de père (Albert Desfontaines mort d’une chute de cheval).
Lorette, sa mère se retrouve à l’âge de 28 ans, veuve et héritière d’une exploitation d’orangers et de caféiers (Milot). Mais seule, elle n’arrive pas gérer le domaine. Elle décide d’organiser le mariage de Rose-Mercie avec Ange Pérétti, un ami de celle-ci. C’est un Corse ayant réussi en Haïti. Peu de temps après leur mariage, Ange est appelé sous les drapeaux (Français). C’est la première guerre mondiale, nous sommes en 1915. Rose-Mercie se retrouve seule et mère d’une petite fille France. Femme libre elle part pour Milot et relance l’exploitation de la famille avec l’introduction de ruches et la fabrication d’onguents pour la haute société haïtienne. Car les américains font blocus sur les produits ne venant pas des états unis et dépouillent le gouvernement Haïtien.
En 1918 Ange est démobilisé et retourne en Haïti. Traumatisé par la guerre il n’est plus lui même. Rose Mercie de son coté à vécu d’autres choses et est devenue très indépendante et autonome. Arriveront ils à se retrouver? Pour lui, les Américains sont des sauveurs. Pour elle des occupants.
Dans ce roman, il y a deux histoires. La première, celle d’Haïti, la seconde celle d’une femme indépendante, avant-gardiste et dérangeante par ces décisions et choix de vie pour l’époque.
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