Un soir de fête, dans une petite ville, Tiffanie est seule, près de son fils endormi, pendant que l’aîné traîne avec ses copains un peu plus loin. Quand Marvin vient gentiment la draguer, elle le laisse approcher. Mère célibataire, avec un ex-mari en prison, son boulot d’aide-soignante qui l’use, elle ne pensait pas faire de rencontres dans cette ville qu’elle connaît par cœur. Très rapidement, elle laissera Marvin entrer dans son existence, alors que son ex-mari sort du silence et souhaite que ses enfants viennent lui rendre visite en prison…
Continuer la lectureArchives par mot-clé : roman social
Les corps solides, Joseph Incardona
Après le succès du livre La Soustraction des possibles, largement défendu à la librairie, Joseph Incardona nous présente Les Corps solides.
Anna, maman de Léo, galère dans la vie et vend des poulets dans un camion rôtisserie jusqu’au jour où elle a un accident de la route. L’assurance ne l’indemnisera pas en raison de son refus de se faire tester pour prise de stupéfiants.
Connemara, Nicolas Mathieu
Hélène est le profil type de la femme qui a réussi : un boulot très bien rémunéré, un mari de la même catégorie socio-professionnelle qu’elle, des enfants, une belle maison… sauf qu’il y a des fêlures. Après un burn-out, elle emmène toute sa famille en Province, retour à Nancy, proche des petites bourgades où elle a passé son enfance. Tout semble allait mieux. Mais au fond, tout est pareil.
Christophe, lui, n’est jamais parti. Il s’est mis en couple avec sa copine de lycée, après quelques années et un enfant, elle l’a quitté. Il vit tranquillement, au jour le jour, de son job de commercial, à voir son gamin autant qu’il le peut, à s’occuper de son père qui perd pied, à boire des coups avec les potes de toujours.
Une chambre au soleil, John Braine
Joe Lampton n’en peut plus de sa petite ville mortifère, Dufton. Ville ouvrière en plein déclin depuis que l’usine qui faisait vivre les 3/4 de la ville a fermé. Tout lui semble gris, sans avenir, les gens y sont pour lui des « zombis » dénués de cette vie qu’il sent encore vibrer en lui.
Il décide de partir à Warley, où il a décroché un poste de fonctionnaire. Son but : se faire un nom, connaître l’opulence, fréquenter la haute bourgeoisie.
Ce qu’il faut de nuit, Laurent Petitmangin
Un père et ses deux fils. Une vie tranquille, avec ses malheurs, ses petits bonheurs, sa routine. Une vie quand même, où déjà, il faut se battre, résister, affronter. Le deuil de l’épouse, de la mère. Les factures pas toujours faciles à payer. Le coin (en Lorraine) où la vie et l’activité disparaissent.
Mais ce père et ses deux fils, cette petite famille, tiennent. Solidaires, proches, taiseux souvent mais dans le partage.
Jusqu’au
jour où le père apprend que l’aîné, Fus, a été vu avec un groupe
d’extrême droite. Il n’y croit pas tellement le père, c’est une erreur.
Lui toujours de gauche, lui qui a amené ses fils tracter avec lui quand
ils étaient jeunes, eux qui ont toujours connu les ouvriers, les
employés, les cégétistes…
Fus esquive, noie le poisson.
Sauf que, oui, ils traînent avec ces gens. Ils collent aussi des affiches de Le Pen un peu partout.