« Dans
le prénom initial, Marie-Agnès, on entend la nostalgie du père : prénom
d’une femme qu’il aurait aimé dit-il, la première, femme d’avant la
mère.Dans le patronyme de Saint-Phalle, on entend, évidence même, ‘phallus’.Dans le surnom réclamé par la mère, Niki, on entend malgré tout ‘niquer’.Pour
peu qu’on torde un peu les noms – parce que l’onomastique est un
endroit où tout est permis – on pourrait en faire goutter une eau
noirâtre, dégueulasse, sorte de prédestination sordide.
Mais tout dépend dans quel sens on décide d’essorer. »
Dans ce troisième livre, Caroline Denys s’attaque à la frêle, à la forte, à la mystérieuse, à la décriée, mère des Nanas.
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