Barbara Kingsolver s’est inspirée du David Copperfield de Dickens, l’idée lui étant venue à la visite de la maison dans laquelle il l’a écrit.
Dans ce nouveau livre, elle décrit la misère de l’Amérique faite de violence et d’inégalités sociales, comme les enfants placés dans des familles d’accueil véreuses et méchantes, le tout agrémenté de pharmacie-party le week-end puis de la crise des opioïdes comme l’oxycontin broyé, sniffé ou encore injecté… On est loin de l’Eldorado américain, de l’âge d’or de cette Amérique des Appalaches que l’autrice connaît bien.