De livre en livre, Sandrine Collette s’écarte du thriller pour aller de plus en plus dans le roman noir. Elle creuse les atmosphères, creuse ses personnages, creuse dans les émotions du lecteur.
Ici, d’abord, on suit Moe. Elle a quitté Papeete pour suivre un homme, elle rêvait d’un destin non tracé, de Paris, d’émancipation. Mais Rodolphe l’enterre dans une maison du fin fond de la province, la bat quand il est trop saoul…
Lorsqu’enfin elle s’enfuit, c’est presque impulsivement.
Très vite c’est la rue.
Puis La Casse, un lieu où ceux qui n’ont plus rien se retrouvent enfermés, isolés, à dormir dans des épaves et à survivre sans grand espoir d’en sortir un jour. Continuer la lecture