L’institut, Stephen King

Luke Ellis a 10 ans, une vie plutôt cool et tranquille à Minneapolis. Il est ultra intelligent et curieux de tout, mais pas le cliché du gamin surdoué asocial, gringalet et bouc émissaire. Il a son super copain, il aime jouer au basket, et peut aussi passer des heures à lire des bouquins. Parfois, quand il s’énerve, des objets tremblotent autour de lui, mais ses parents sympas, aimants, à l’écoute, prennent soin de lui.

Sauf qu’une nuit, quatre méchants individus assassinent ses parents, le kidnappent, et le voilà enfermé dans un étrange Institut avec d’autres enfants. Distingués en TK (télékinésie) et TP (télépathie), des médecins leur font subir des expériences éprouvantes et douloureuses, jusqu’à ce qu’ils passent dans une autre aile de l’Institut – dont ils ne connaissent rien, et d’où aucun enfant ne revient.

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Des hommes, Laurent Mauvignier

Des_hommes, mauvignierJ’ai l’impression que Mauvignier pourrait écrire sur le sujet le plus soporifique du monde et en faire une œuvre littéraire d’une intense qualité. Quelle écriture. Un style qui creuse dans la phrase, comme ils creusent jusqu’aux tripes des personnages, jusque leurs sombres secrets, leurs terribles angoisses, leurs failles. Un style qui tourne autour des mots, les retourne, les observe et les amène à se révéler dans des phrases d’une maîtrise incroyable.
Un style dense qui parvient à rendre palpable l’émotion des personnages. Très proche de l’oralité, de l’instant pensé, du désordre affectif.
De la prose poétique qui parle à l’humain. Continuer la lecture