Sam trouve du réconfort dans cette structure rigide, il aime compter les choses, avoir des repères stables.
Sam est aussi un photographe particulier : quand il prend une photo, il ne regarde jamais sur son écran à quoi le cliché ressemble, il ferme les yeux, et enregistre le cliché dans sa mémoire. Une mémoire infaillible.
Puis il va faire développer ses photos.
Sauf que cette fois, trouble, sur une dizaine de photos la silhouette d’une femme, toujours la même, rousse et longiligne. Et il ne se rappelle jamais l’avoir croisée, et encore moins photographiée.
Il décide de retourner dans les lieux où elle est apparue.