Freud méprisait la musique et n’y voyait qu’un bruit intrusif ! La musique empêche de penser. Il appréciait « Les Maîtres Chanteurs » de Wagner et « Carmen » de Bizet, il aimait surtout les opéras de Mozart « Don Juan » et « Les Noces de Figaro ».
Michel Schneider analyse une quinzaine d’opéras, et nous découvrons ces jeux archaïques de l’inconscient entre le sens et le son.
Les héroïnes d’opéra que l’on rencontrera dans le livre passionnant de Michel Schneider sont femmes dans la haine de la mère qui les ravage, leur sexe chante, elles meurent ou tuent par amour, leur défaite est un triomphe, leur victoire une extinction. « Étrangères incompréhensibles et inaccessibles sont les voix du désir. »