Une autrice s’installe dans une maison isolée des Alpes. Sous forme de lettre à son.sa partenaire, elle raconte son séjour, la découverte de la nature, l’histoire qui semble émaner des pierres.
En parallèle, il y a la rivière, celle qui sait, qui a la mémoire des lieux, et qui va révéler l’histoire de deux jeunes filles à l’amitié brûlante.
Un livre-poème, une ode à l’amour absolu, passionné, obsessionnel, et non réciproque. Le portrait d’une femme libre, Lorély, solitaire, magnifique, qui brise les cœurs sur son passage, mais parce qu’elle ne parvient jamais à aimer vraiment, à aimer longtemps. Face à elle, près d’elle, la narratrice raconte son amour, son abnégation. Elle préfère aimer dans l’obscurité et rester l’amie que de quitter définitivement. Elle raconte les âmes éplorées. Elle raconte la souffrance, la solitude, la tristesse.
Un texte magnifique, sensuel, où la nature influe sur les émotions, les accompagne, les modèle.
Des échanges philosophiques sur les sentiments, sur la mort, la religion, la construction de soi dans les épreuves.
Dans une plume douce et implacable, dans un lyrisme frôlant le mystère, Renée Vivien transporte le lecteur et la lectrice au cœur troublant et troublé du sentiment amoureux.