Gabacho, avant tout, c’est une langue qui frappe, qui surprend, désarçonne, fait rouler dans la poussière, et se relever les poings dressés, prêt à prendre des coups.
Haletant. Saccadé. Une respiration tendue.
C’est toute la vie de Liborio qui surgit dans ces lignes. Lui, le narrateur. Un immigré clandestin. Un mexicain qui a franchit la frontière dans une rage de vivre, de survivre, qui ne le quitte jamais, et qui se retrouve dans une ville obscure des États-Unis, probablement en transition, en tout cas en quête d’une nouvelle vie. Continuer la lecture →