Dès les premières pages de ce livre, le lecteur est happé par le style de Kent Meyers : Regard subjectif d’un tueur pervers. Dans sa tête. Sa vision. Sa chasse. Pas à pas. Collé à ses pensées glauques, froides comme ce froid qui brûle. Immédiatement c’était sombre, sec, brute, et sans concession gentillette pour humaniser le Monstre.
Le style de Kent Meyers est comme une poignée de terre qu’il te jetterait au visage. T’en as plein les yeux, plein la bouche. Ça picote la rétine et ça envahit le palais. C’est dérangeant d’être ainsi plongée dans une atmosphère pesante et perturbante, et le plaisir de dévorer les lignes, comme si on en redemandait, comme si on était affamé de sensations. Continuer la lecture