Vincente , d’origine polonaise s’installe à Buenos Aires à la fin des années 20.Laissant sa mère et son frère, il assiste de l’autre côté de l’Atlantique à la montée du fascisme, au quartier juif devenu un ghetto. Vincente au fil des pages sombre dans le silence .De son exil, il ressent culpabilité, incapacité à agir, à délivrer sa famille de la barbarie qui les attend. Des rares lettres qu’il reçoit de sa mère, Vincente ne peut ressentir que sa propre impuissance allant jusqu’au désir de mort. Santiago H. Amigorena décrit avec justesse les sentiments dévorant de tristesse d’un homme enfermé dans le silence de plus en plus noir, si loin, à l’abri mais complètement désarmé.
Edition P.O.L (2019)