Tirée de l’histoire vraie d’une jeune fille du début du XIXe se travestissant en homme afin de suivre des études de médecine et d’exercer le métier de docteur tout au long de sa vie, ce roman est un véritable tourne-pages.
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Sa préférée, Sarah Jollien-Fardel
Jeanne est issue d’une famille pauvre, vivant dans un village du Valais. Une vie dans la peur du père qui rentre, saoul, violent. Une vie étriquée dans une campagne où tout se sait et où tout se tait.
Mais Jeanne va partir, grâce aux études. Lausanne, une nouvelle existence, pour se construire une nouvelle identité.
Mais est-il possible de s’affranchir de son passé ?
Les oiselles sauvages, Pauline Gonthier
Pour son premier roman, Pauline Gonthier dresse le portrait de deux jeunes femmes découvrant le féminisme. L’une dans les années 70 et l’autre en plein cœur des années 2010-2020, à l’orée de la nouvelle vague féministe.
A travers leurs rencontres, et leurs expériences, elles vont découvrir les injustices subies par les femmes, elles vont apprendre à se déconstruire.
Over The Rainbow, Constance Joly
Ce roman autobiographique raconte la jeunesse d’une fille partagée entre une maman divorcée et un papa qui part vivre avec un homme.
Nous sommes en mai 68. L’homosexualité est un crime et sa fille ne comprend pas pourquoi deux hommes s’embrassent.
Avec une maman détruite par cet abandon incontrôlable, un père qui a décidé d’être lui même, l’enfant est le trait d’union de cette relation triangulaire particulière que le destin va faire basculer.
De la passion pour les arts, la musique et l’opéra, les voyages au quatre coins du monde emportant sa fille comme porte bonheur, la réalité les rattrape et détruit leurs rêves. Le sida est à la porte de la mort et frappe ce père magnifique.
Love me tender, Constance Debré
Constance a quitté son mari depuis plusieurs mois, ils gardent une relation cordiale (parfois ambiguë quand Laurent, l’ex, essaye encore de coucher avec elle), se partagent équitablement la garde du fils Paul (8 ans). Puis Constance annonce, comme si ce n’était pas évident avec sa nouvelle dégaine asexuée, ses cheveux courts, son air androgyne, qu’elle est lesbienne.
Et là.
Laurent se braque.
Et la sépare de son fils.
De là, Constance va aller encore plus loin dans la rupture avec sa vie d’avant, cette vie vide de sens, où l’on se perd dans un million de choses. Elle lâche tout : appart, fringues, livres… Elle squatte à droite et à gauche, chez des potes, des amantes, des chambres d’hôtel.
Elle ne voit jamais son fils, elle commence une longue et pénible démarche pour avoir droit de visite, de moments. Laurent ne laisse rien passer, ne lâche rien.
Constance mâche son chagrin, l’avale, le garde collé au fond du ventre, et vit.
Elle nage, elle baise, elle écrit. Continuer la lecture