Le récit se passe en deux temps : l’histoire de Blanche de Rigny, une jeune femme handicapée, amie d’une colosse en jogging (Hildegarde, rien que ça), avec une gamine (Juliette), un père toujours absent à qui elle ne parle plus, et une mamie chouette.
Blanche, s’est toujours débrouillée toute seule, ne s’est jamais laissé abattre, et n’hésite pas à quelques magouilles pour remplir un peu plus le réfrigérateur.
Un jour elle découvre qu’elle est peut-être issue d’une famille richissime, et va mener l’enquête.
En parallèle, l’histoire des De Rigny, en 1870, alors que la guerre contre les prussiens fait des ravages, et que l’armée recrute le plus possible d’hommes. Les riches trouvent la parade en achetant des plus pauvres qu’ils envoient à leur place sur le front. Une pratique d’esclavagiste répandue.
Auguste De Rigny ne veut pas faire la guerre, mais est rongé de culpabilité à l’idée d’envoyer un autre se battre. Mouton noir de la famille, il a des idées communistes, et rejoint les groupes de jeunes intellectuels plein d’idéaux d’égalité. Continuer la lecture