Tina Modotti, d’origine italienne est une femme libre de la fin du 19ème siècle. Tour à tour, muse, actrice de théâtre, elle devient une photographe émérite et amante de figures politiques comme le révolutionnaire cubain Julio Antonio Mella de 15 ans son cadet. La camarade Tina Modotti poursuit son engagement politique auprès des plus faibles, animée d’une forte volonté de porter assistance aux exilés cubains.
Une vie d’errance depuis les Etats Unis au Mexique en passant par Berlin, l’Espagne, Paris notamment s’ouvre pour cette Mata Hari du Kominstern qui croisera Frida Kahlo, Diego Rivera, Capa, Seymour, Weston, célèbre photographe américain.
Tina Modotti est une femme libre, libertaire, libertine, trop libre pour son temps et son milieu. Merci à Gérard de Cortanze de nous offrir un portrait de femme scandaleuse mais courageuse
Écrivain, éditeur aux éditions Albin Michel, membre de l’Académie Royale de Langue et de Littérature françaises de Belgique, Gérard de Cortanze a publié plus de 80 livres, traduits en vingt-cinq langues. Parmi eux, des romans (Les Vice-Rois, prix du roman historique ; Cyclone, prix Baie des Anges Ville de Nice ; Assam, Prix Renaudot ; Banditi ; Laura ; Indigo, prix Paul Féval ; L’An prochain à Grenade, prix Méditerranée ; Les amants de Coyoacan…, Zazous, des essais (Jorge Semprun, l’écriture de la vie ; Hemingway à Cuba ; J.M.G. Le Clézio, le nomade immobile ; Pierre Benoit, le romancier paradoxal, prix de l’Académie française), et des récits autobiographiques (Une chambre à Turin, prix Cazes-Lipp ; Spaghetti ! ; Miss Monde ; De Gaulle en maillot de bain ; Gitane sans filtre…), Frida Kahlo, la beauté terrible.