Une vieille ferme, isolée au bout du monde. Une vieille femme, courbée par le temps, tordue par les épreuves, dépose un bouquet de fleurs sauvages au milieu d’une fosse à cochons désertée.
Cette femme c’est Blanche, la dernière survivante, la dernière qui tient, la femme seule, la résiliente.
Avant elle, il y a eu sa mère, Marianne, mais surtout sa grand-mère Émilienne.
Le Paradis, c’est Marianne qui l’a nommé ainsi, ce coin du monde où elle pensait trouver l’harmonie et la paix.
Mais les drames et les épreuves en décideront autrement.
Quel livre.
Quelles femmes.
Quel lieu.
Cécile Coulon décrit avec âpreté, force, et intensité, cette ferme, ces paysages, et ces personnages. Ce roman est comme une tragédie grecque : huis-clos où se joue mille manigances, où les blessures ne se referment jamais, où la vengeance reste tapie en attendant son heure. Continuer la lecture