Ce livre est un récit autobiographique, Calaferte y raconte ses déambulations dans la rue, la pauvreté, son travail à l’usine, ses relations amoureuses et sulfureuses, et ce qu’est être écrivain, le rapport à l’écriture.
Le style de Calaferte remue, bouscule, dérange. Des phrases courtes, sèches qui sonnent la brutalité, l’urgence du moment présent à bouffer par tous les côtés pour pas crever. C’est sombre et intense.
Du travail il fait la description d’une sorte de misère esclavagiste qui bouffe de l’intérieur, un besoin irrépressible de sortir d’une mélasse gluante. Continuer la lecture