En général, nous ne connaissons pas notre heure, ni le jour de notre mort. Et pourtant le nouveau roman de Carole Fives évoque le suicide assisté ou encore le droit de mourir dans la dignité autorisé en Suisse et en Belgique.
La décision d’Edith, gravement malade, entraine la famille de médecins à se replonger dans les souvenirs. Elle prendra rendez-vous avec la mort.
Elsa Wolinski est journaliste et entrepreneuse. Son récit dure 21 jours, trois semaines de remises en questions sur son mal être nourri de boulimie, de drogue, de sucre et d’antidépresseurs.
Elle part en retraite de jeûne et décide de ne plus faire semblant. Comment en est-elle arrivée là?
La romancière revient sur la mort de son compagnon. Par des « si », elle revient sur les circonstances de son décès. Elle reconstitue le puzzle intime de ce drame. Avec beaucoup de nostalgie, à la fois sur leur amour, la jeunesse du couple, l’arrivée de l’enfant, de l’époque des années 90, elle écrit avec beaucoup de souvenirs la vie de famille et de ce joli couple qu’il formait. Il a fallu deux décennies pour faire le deuil de cette terrible perte. Vivre vite, mourir jeune comme le chantait Lou Reed.
Noé vient de perdre Béatriz, la compagne de sa mère. Décédée d’un cancer, elle laisse un très grand vide dans la vie du jeune garçon. Souvent seul, sa mère ayant un travail prenant, il se démène pour affronter sa tristesse et tente de trouver un moyen de reprendre goût à la vie. Dans une langue vive et poétique, Pauline Desmurs donne un souffle très émouvant à son récit.
Carole Allamand vit aux Etats-Unis, sa mère en Suisse, lorsqu’elle apprend que cette dernière vient de décéder. Elle retourne donc dans son pays d’origine pour régler les formalités, elle ne se doute pas de ce qu’elle va découvrir : sa mère était atteinte du syndrome de Diogène, son appartement est envahi d’objets et de détritus à travers lesquels il est très compliqué de circuler.