Balzac a connu la controverse et le succès, le faste et le surendettement.
À travers ce portrait, Titiou Lecoq dépoussière le portrait d’artiste et questionne le rapport à l’argent, à la reconnaissance.
Titiou Lecoq a un style vif, moderne, piquant. Et une empathie réelle et communicative pour ce cher Honoré. Elle parvient à sortir Balzac de ce siècle lointain, poussiéreux, et figé, pour en faire un être bien vivant, moderne, plein d’énergie et de détermination.
Honoré, ce brave type qui séduit tout le monde, hâbleur, bon, généreux, à la fois infidèle aux multiples maîtresses et d’une loyauté indéfectible. L’homme que l’on croise en soirée, qui fait rire, qui dépense une fortune dans un dîner, et rentre chez lui, un appartement fastueux, mais le garde manger vide, et les créanciers au coin de la rue. Continuer la lecture