Un couple à l’apparence parfaite. Architectes, beaux, auto-entrepreneurs ayant réussi à Munich, avec une petite fille, et une maison au bord du lac.
Mais voilà, Alexander, un jour, commence à se confier à Antje, une amie commune. Et lui dévoile le secret qui revient régulièrement le troubler : une relation sexuelle et ambiguë avec une polonaise. Une femme effacée, mutique, laide et pauvre, pour laquelle Alexander ressent un désir et une attirance incompréhensible.
La force de ce récit vient intégralement du style de Peter Stamm : un style ciselé, une narration intégralement menée par Alexander, avec ce que cela suppose d’aveuglement, de zones obscures, et de non dits. Un effet qui ouvre un grand le champ des suppositions et inclut directement le lecteur dans l’analyse, ou/et la recherche de la vérité. Continuer la lecture