Années 20, c’est la famine en URSS, côté Volga. Deiev, un commandant de train se retrouve missionné pour récupérer des enfants dans un orphelinat de fortune, et les transporter dans une région où ils seront pris en charge, où la famine n’est pas. De Kazan (capitale du Tatarstan) jusqu’à Samarcande, il y a 4000km.
Le Bateau-Usine est avant tout l’adaptation d’un roman culte au Japon, écrit par Takiji Kobayashi en 1929. Celui-ci y dénonçait les conditions de vie et de travail des ouvriers sur les bateaux de pêche, grosses usines raclant les fonds de mer à tours de bras. Les bras décharnés des hommes traités comme des esclaves pour un rendement maximum. Et qui, un jour, se soulèvent contre leurs patrons.
Takiji Kobayashi, auteur engagé, dérangeait beaucoup le gouvernement. Il sera arrêté en 1933. Et mourra lors de son incarcération, à 29 ans, sous la torture (les autorités parleront de crise cardiaque…). (suite…)
Le monde change, se modernise, se libère de quelques-uns de ses vieux démons (l’esclavagisme, le racisme…) mais doucement… Trop pour Roscoe T Martin. Fasciné par l’électricité, passionné, il est électricien. Marié avec Marie, une institutrice, et heureux. En équilibre. Jusqu’au jour où Marie décide, après le décès de son père, de retourner à la ferme familiale. Celle-ci est en train de péricliter. Roscoe n’est pas fermier, n’aime pas ça. Marie est froide et distante, et fait coalition avec leur fils Gabriel. (suite…)