Quelque part, à la campagne, une jolie maison qui mérite quelques travaux. Un homme et une femme, mariés. Un bébé. C’est l’été, l’homme joue avec son fils dans la piscine en plastique installée dans le jardin. La femme est postée, à l’ombre, et imagine que la chaleur caniculaire, dans sa main, se transforme en couteau. Mais elle se lève, et va juste étendre le linge.
Ariana Harwicz signe un roman sans fard sur une femme qui lutte contre l’ennui, les nuits d’insomnie, l’emprisonnement, le carcan d’une vie, et les pulsions violentes qui l’envahissent, fissurent son enveloppe de femme, d’épouse et de mère.
Un monologue entre poésie, folie, détresse et violence, qui dénonce l’enfermement des femmes dans des modèles imposés par un monde patriarcal aveugle, sourd et égoïste. Continuer la lecture