[Dédicace le Vendredi 18 septembre, 18h]
Un été de grosse canicule, comme il y en a de plus en plus, et plus en plus long, Marika amène son fils de 7 ans à Berlin, pour qu’il rencontre son père. Les circonstances de sa séparation avec Thomas et de son choix abrupt de retourner en France sont troubles, et vont s’éclaircir au fur et à mesure de l’histoire.
Laissant son fils Solal et Thomas ensemble pour la nuit, Marika prévoit de les retrouver le lendemain pour un brunch. Seulement, le lendemain matin, un terrible séisme dévaste la ville, et c’est dans les décombres, dans un Berlin gris de cendres, qu’elle va sillonner à la recherche de son fils.
Dans une écriture très efficace et cinématographique, Astrid Monet entraîne lecteurice dans une histoire haletante, où la tension est constante. On suit Marika, telle une mère courage que rien n’arrête, à travers les rues détruites, dans une chaleur étouffante, au milieu des corps noircis par la poussière et la cendre.
À travers ce récit, l’autrice questionne également la notion de famille, de parentalité, les devoirs que l’on s’impose, les choix de vie qui oblige à sacrifier la sienne au profit d’une autre. Sans oublier tout le contexte de catastrophe naturelle et climatique entraînant la destruction d’une ville, d’une existence où le monde s’asphyxie et explose.
Ed Agullo (août 2020)