« La nuit arrose mes cauchemars jusqu’au bout du matin. »
Jean d’Amérique nous entraîne dans les bas-fonds d’un bidonville haïtien. On est choquée par le tableau de la misère, la violence, la pauvreté ainsi que la prostitution et la mafia. Pourtant l’auteur le raconte avec beaucoup de poésie, ponctué par des lettres d’amour entre deux jeunes filles de milieux très opposés.
D’un coté Tête fêlée et de l’autre Silence. Il y a plein d’autres personnages, véritable fruits de l’imagination : Fleur d’orange sa mère prostituée, Papa le beau père qui frappe Tête fêlée et en fait sa complice dans des affaires de kidnapping et de vente d’armes. On trouve également L’ange du métal, un mafieux notoire, Lune, le seigneur des entrecuisses, un politicien dont le cul est fabriqué pour toutes les chaises.
On est loin d’une enfance chaleureuse, seule cette amour presque utopique donne espoir à Tête fêlée. Un premier roman fort, aux mots qui tranchent laissant peu d’espérance. En quête de lumière à travers les poèmes et correspondances, est ce que Tête Fêlée, cette jeune gamine abimée y parviendra t’ elle? La poésie de ce roman est une arme puissante pour dénoncer les inégalités, la terreur qui s’abat sur les plus petits.
Un coup de cœur !
Né en Haïti en 1994, Jean D’Amérique est écrivain et slameur. Auteur de « Petite fleur du ghetto », recueil qui lui vaut une mention spéciale du Prix René Philoctète 2015 et une sélection au Prix Révélation de Poésie 2016 de la Société des Gens de Lettres.
Animateur d’atelier d’écriture, contributeur de plusieurs revues littéraires, il propose également des performances et interventions poétiques pour donner voix à ses textes.
Il a reçu le Prix de Poésie de la Vocation 2017 pour « Nul chemin dans la peau que saignante étreinte » paru chez Cheyne Éditeur.
Animateur d’atelier d’écriture, contributeur de plusieurs revues littéraires, il propose également des performances et interventions poétiques pour donner voix à ses textes.
Il a reçu le Prix de Poésie de la Vocation 2017 pour « Nul chemin dans la peau que saignante étreinte » paru chez Cheyne Éditeur.
Soleil à coudre, un roman élu au Prix 2022 Montluc liberté et résistance
Editions Acte Sud (octobre 2021)