Fernando est mexicain, sans papier, réfugié à Austin, Texas, fuyant la menace de la mafia. Il fait sa petite vie à Austin, évidemment, il a intégré un groupe de trafiquants de drogue, et en faisant son boulot de vigile en boite de nuit, il fournit les clients.
Un soir, il est kidnappé par une bande de types tatoués de partout, jusque sur le visage, amené dans une pièce, où le chef finit par décapiter un des collègues de Fernando devant lui. Il veut le territoire, et tient à faire comprendre qu’il est prêt à toute la violence nécessaire pour ça.
Paniqué, angoissé, il va immédiatement voir son chef.
Gabino Iglesias signe un livre vif, avec un antihéros qui assume sa peur de la mort, prie sa Santa Muerte de le protéger, et se retrouve obligé d’affronter ses démons.
Ce roman est un uppercut, le sang gicle et les mecs montrent leurs gros bras, armés jusqu’aux dents. Ambiance film de Tarantino, ou qui rappelle les livres Le Livre sans nom, L’oeil de la lune, Le cimetière du diable (d’un auteur anonyme). C’est très bien fait, efficace, court, et Gabino Iglesias y glisse quelques reflexions et descriptions de la difficulté d’être un mexicain (et sans papier) aux Etats-Unis.
Editions Sonatine, 2020
Trad. Pierre SZCZECINER
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