Rosalie Blum raconte l’histoire de trois (et plus) personnes, comme tout le monde. Sauf qu’ils sont un peu plus que les autres enfermés dans leur solitude, qu’ils ne semblent pas tellement quoi faire de leur vie, et la laisse passer mélancoliquement.
Chacun porte ses casseroles, et rien ne pouvait faire supposer que quelque chose changerait.
Puis un jour, Vincent croit reconnaître Rosalie. Alors, il la suit, pour savoir son nom. Mais là, encore, ça ne lui dit rien. Puis il la suit, régulièrement, sans vraiment savoir pourquoi. Certainement juste intrigué de découvrir quelqu’un d’aussi seul et paumé que lui.
Les évènements vont ensuite doucement s’enchaîner, et le petit monde des personnages de Camille Jourdy va être bousculée. Leurs solitudes vont s’effilocher.
Camille Jourdy offre ici une bande dessinée délicate, drôle, d’une tendresse profondément humaine. Tragique aussi. Son histoire mystérieuse et pleine de petits rebondissements, accroche tout de suite le lecteur, qui finira par s’attacher aux personnages comme à des amis oubliés et retrouvés.
Une petite douceur dont on tourne les pages avec avidité.