Kaddour est mort le 15 août 2020. Sa famille veut respecter ses dernières volontés : rentrer au pays en Algérie. Malgré le Covid qui rend le deuil impossible et la mise en terre compliquée, l’autrice nous dresse le portrait de ces hommes venus armer la France dans sa reconstruction. Kaddour a tout donné pour la France. Il était usé, handicapé du travail.
Continuer la lectureLes Amants du Lutetia, Emilie Frèche
Eléonore reçoit un coup de fil du commissariat du 7e arrondissement de Paris. Maud et Ezra Kerr, ses parents, viennent d’être retrouvés morts dans leurs chambre d’hôtel du célèbre hôtel Le Lutetia. Elle est foudroyée et effondrée. En effet, les conséquences de ce suicide sont lourdes.
Continuer la lectureAu point du jour, Aurélie Jeannin
Florence quitte tout du jour au lendemain, elle fourre un léger sac dans une vieille bagnole et elle trace la route… 100km et la voiture tombe en panne.
Sac au dos, elle marche, elle parcourt on ne sait quelle distance, on ne sait ce qu’elle vivre et traverser, juste qu’elle marche et survit comme elle peut, selon les rencontres et les opportunités.
Jusqu’au jour où elle s’arrête dans un troquet, se fait agresser verbalement par un type qu’elle remet à sa place, avant de sortir bouillonnante de colère. Suivie par un homme qui va lui inspirer confiance au point de le suivre jusque chez lui et d’accepter de loger dans la caravane du fond de jardin contre de menus travaux.
Un plan simple, Scott Smith
Petite ville des États-Unis, trois gars trouvent dans la forêt enneigée un petit avion écrasé. Vraisemblablement là depuis un moment, ils se décident à l’explorer, y découvre le cadavre d’un homme et 4 millions de dollars.
Hank, le narrateur, le gars raisonnable, comptable établi dans la ville, avec une femme enceinte, préconise de garder l’argent un an sans y toucher, histoire de voir si quelqu’un le cherche, de se sécuriser. Evidemment, rien ne va se passer comme prévu…
Le salon du prêt-à-saigner, Joseph Bialot
Sur fond d’humour noir, Joseph Bialot nous plonge dans l’univers du monde du prêt-à-porter des années 70. L’univers de la confection schmates en yiddish est mêlé à celui de la prostitution. Ce microcosme se nourrit de brassage des cultures juives yiddish slaves et arabes. Les enquêteurs du crime portent des noms de stations de métro Brancion, Couronnes, Chaligny.
On se croirait dans un film de poulets à la Audiard avec son langage cru et aiguisé qui sonne bien Titi Parisien. Bienvenue dans le monde du prêt-à-saigner.