L’ours est sorti en 1976. Cette fable féministe fut critiquée en raison de sa provocation scandaleuse et pourtant a reçu le prix du Gouverneur Général. « Je ne peux pas t’obliger à m’aimer, bel ours, mais je crois que tu m’aimes. Je veux que tu continues d’exister et de compter pour moi. Rien d’autre. Bel ours. »
Lou est une jeune femme archiviste : elle est envoyée sur une Ile privée anciennement occupée par une grande famille aristocrate. Les fonds appartenant à la famille Cary ont été donnés à une institution. Lou doit faire l’inventaire de cette bibliothèque privée.
Presque seule, elle découvre qu’elle partage le domaine avec un ours brun. Lou le nourrit, l’emmène nager dans la rivière, joue avec lui. Petit à petit, la confiance s’établit entre eux et, un soir, tout bascule dans l’impensable…
Cette fable raconte à travers cette relation les désirs les plus ardents de cette jeune femme seule dont l’émancipation choque pour l’époque. Cette transgression demeure surréaliste. C’est aussi un livre sur la nature, la forêt canadienne et ses paysages enchanteurs. Margaret Atwood en parlera comme un livre étrange et merveilleux.
Presque seule, elle découvre qu’elle partage le domaine avec un ours brun. Lou le nourrit, l’emmène nager dans la rivière, joue avec lui. Petit à petit, la confiance s’établit entre eux et, un soir, tout bascule dans l’impensable…
Cette fable raconte à travers cette relation les désirs les plus ardents de cette jeune femme seule dont l’émancipation choque pour l’époque. Cette transgression demeure surréaliste. C’est aussi un livre sur la nature, la forêt canadienne et ses paysages enchanteurs. Margaret Atwood en parlera comme un livre étrange et merveilleux.
Éditions Cambourakis (5 avril 2023)
Née en 1933 à Toronto, Marian Engel est une écrivaine canadienne, autrice d’une dizaine de romans, de plusieurs recueils de nouvelles et d’albums jeunesse. Après des études de lettres, elle enseigne dans plusieurs universités, aux États-Unis, au Canada et à Chypre. En 1976, elle obtient la reconnaissance tant des critiques que du grand public, en recevant le Prix du Gouverneur général pour L’Ours, le septième de ses romans.