Synopsis :
« – Qu’est-ce qui ne va pas, Leyli ? Vous êtes jolie. Vous avez trois jolis enfants. Bamby, Alpha, Tidiane. Vous vous en êtes bien sortie.
– Ce sont les apparences, tout ça. Du vent. Il nous manque l‘essentiel. Je suis une mauvaise mère. Mes trois enfants sont condamnés. Mon seul espoir est que l’un d’eux, l’un d’eux peut-être, échappe au sortilège.
Elle ferma les yeux. Il demanda encore :
– Qui l’a lancé, ce sortilège ?
– Vous. Moi. La terre entière. Personne n’est innocent dans cette affaire. »
Du désert sahélien à la jungle urbaine marseillaise, en quatre jours et trois nuits…
C’est un roman à couper le souffle, comme à chaque fois avec Michel Bussi. Il nous embarque dans l’histoire de Leyli pour découvrir son monde et le monde des immigrés, leurs raisons, les horreurs de leurs parcours pour arriver dans un pays occidental.
Encore une fois, j’ai aimé plonger dans un roman de Michel Bussi, j’ai aimé retrouver son écriture que j’adore. Mais au fil de ma lecture, j’ai été un peu déçu. Sûrement parce que je commence à connaitre l’écriture de Bussi et que je suis de moins en moins surprise par ses romans. J’ai rapidement compris le message clé de l’histoire alors que normalement, on ne le découvre qu’à la fin après avoir été tourné en bourrique.
Son écriture particulière et addictive est toujours présente et j’adore ça. Il nous surprend toujours, aborde des sujets sensibles et nous fait découvrir des paysages magnifiques. Il nous fait voyage, il nous apprend des choses.
Éditions Presses de la Cité (12 oct. 2017)