Léo Szilard, valise en main contenant des photos et des habits avec une tabatière écrite en yiddish, débarque de Budapest à New York. Nous sommes en 1938. Physicien de renom et spécialiste des réactions en chaîne, il forme avec Einstein arrivé cinq ans plus tôt, un groupe de scientifiques juifs hongrois invités à travailler sur la création de l’arme atomique pour contrer l’avancée scientifique et militaire de l’armée allemande.
Szilard, Erdos, Wigner vont rencontrer le célèbre banquier Alexander Sachs. Ce dernier convainc le gouvernement américain qui n’est pas encore en guerre de faire de la bombe atomique la priorité nationale top secret. La guerre vient d’éclater en Pologne. Cette course contre la montre perturbée par une quête difficile de l’uranium au Congo met en scène un certain Robert Oppenheimer, chef d’orchestre de l’opération. Tandis que les nazis tuent à coup de gaz sarin tabun, provoquant asphyxie, cécité et paralysie, les japonais ne sont pas en reste, des centaines de barils de lewisite ulcèrent les poumons et tuent en masse.
Robert Oppenheimer passe à l’action soutenu par Sachs et invente la bombe atomique qui nous permet d’avoir un avenir.
Traduit de l’italien par Nathalie Bauer