La grand-mère de Sophie décède. La jeune femme raconte sa douleur, son manque, sa tristesse, et la vie qui continue.
Puis elle découvre des carnets dans lesquels la grand-mère a écrit à la petite fille depuis sa naissance. Sophie re-découvre alors sa grand-mère, la garde encore un petit peu près d’elle.
Et le lecteur se retrouve immergé dans cette douce et belle histoire. L’amour, la tendresse, les pétillements de joie, les pincements au cœur, les colères, la patience.
L’écriture de Sophie Lemp n’est ni pudique ni exhibitionniste, elle dévoile ce qu’il faut pour donner corps aux émotions et tait assez d’intime pour que le lecteur puisse ne pas se sentir incongru ou voyeur dans ce témoignage.
Son style fin et direct à la fois donne une force ténue et universelle à son récit.
A en avoir parfois la larme à l’œil.
Ce livre très court (même pas 100 pages) se déguste, et sacralise avec beauté les relations humaines que l’on peut parvenir à avoir, dans l’abnégation et l’amour inconditionnel.
Un véritable coup au cœur.