le cambrioleur, Gé du Jeudi

Lors d’une insomnie, le narrateur trouve un cambrioleur dans sa cuisine. Le voleur, cigarette à la bouche, lui offre un verre de lait et une longue discussion, avant de partir aux premières lueurs du jour… Et revient le lendemain.

Un drôle de relation s’installe, entre rires, rangement et cœur ouvert l’un à l’autre. Des petits changement s’opèrent, des objets apparaissent. On en oublierait presque les intentions du visiteur…

Dans un format original, la poésie et l’intensité du livre résonne avec la·le lecteur·rice à travers la douceur et l’onirisme de l’écriture avec un zeste d’humour. Le récit, quasi énigmatique, entrecoupé d’écritures et de tracés au pinceau sur pages blanches, est empreint de délicatesse. On rentre dans ce livre comme dans un rêve éveillé et on en ressort les yeux un peu brillants.

Editions La Veilleuse (15.11.2023)

Gé du Jeudi est l’un des cinq poètes anarchistes de la rue du Grand Chêne. Le soir, l’écrivain boit avec ses fantômes et le jour il attend la nuit. Quand la rage hurle à sa porte, il peint son sourire à la braise noire et accompagne son chant à la contrebasse. Quand la tristesse frappe à sa fenêtre, il pense à celle qui a disparu, et se dit que les mots sont bien pauvres, affreusement inutiles, et qu’il faut être brutalement naïf pour vouloir être poète.

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