Nous voici à San Francisco. Claire DeWitt est entre plusieurs petites enquêtes, avec son assistant-stagiaire Claude. Lorsque l’un de ses amis est retrouvé assassiné.
Pas n’importe lequel : Paul Casablancas. Un musicien à succès, riche, avec qui elle a eu une brève mais authentique histoire d’amour.
Claire Dewitt, est profondément bouleversée par toute cette histoire. La détective était déjà bancale, désormais elle ne peut plus se passer de cocaïne, accumule les enquêtes, sillonne la ville, n’arrive plus à se regarder en face… mais elle avance, toujours, à l’instinct. Elle parcourt les kilomètres, sème les graines du doute, du questionnement, et attend que poussent les réponses.
L’enquête dure, approximativement, deux mois.
Dans un laps de temps où Claire avance dans la brumeuse San Francisco, retrouvant les sensations d’une vieille enquête menée adolescente, trouvant peut-être des réponses sur elle-même.
Ambiance étrange, sèche, éprouvante. On a envie de tenir la main de Claire DeWitt que l’on voit s’enfoncer loin en elle, parfois trop loin.
Entre mysticisme et violence du monde réel.
Avec des enquêtes qui dévoilent surtout les failles en l’humain, le mal être et les blessures qui mènent aux crimes, à la chute.
C’est sombre, c’est triste, c’est beau comme il y a toujours de l’espoir – mais il ne viendra jamais de la résolution d’une enquête. Car la Vérité est un lourd fardeau.
1ère édition : 2013
Éditions Points (2017)
Traduction : Claire Breton