En 1941, Rachel se trouve en pension à la Maison de Sèvre. Elle est scolarisée dans cette école par ses parents afin de la protéger de l’insécurité et des lois anti-juives en France. C’est dans cet établissement qu’elle va rencontrer sa plus grande passion, la photographie et ses plus belles amitiés. Mais les tensions montent en zone occupée et il va falloir qu’elle quitte le pensionnat pour survivre. De Rachel, elle va devenir Catherine et traverser les différentes régions de France, là où la résistance peut la placer. Son appareil photo en main, elle prendra des clichés de gens qu’elle rencontre au quotidien et de la situation en France pendant la guerre. Après la libération, son travail sera pris en compte et exposé.
C’est le ressenti d’une jeune fille qui, parce qu’elle est de confession juive, doit cacher, voir oublier son passé, avec toutes les peurs que cela engendre. Mais aussi les moments de répit et d’apaisement.
Editions Rue de Sèvres (10.05.2017)