Quand la panne de la page blanche fait des miracles
Un auteur cherche à écrire son nouveau roman. Sur un pari un peu fou, il décide d’interroger la première personne qu’il aborde en traversant la rue. De cette rencontre, en écrivant sur la famille Martin, une famille ordinaire parisienne avec Madeleine, Valerie, Patrick, Lola, Jérémie et Yves, il va chambouler le quotidien, les habitudes d’un couple de 25 ans de vie commune, interroger le passé de cette grand mère à la recherche de son premier amour et permettre à Patrick Martin la force de s’opposer à son patron, à Valérie qui se confesse sur son éventuelle séparation ou encore sur l’absence de sa sœur Stéphanie.
Ce roman où l’auteur parle de lui, est un des plus personnels où la fiction rejoint la réalité. Autant le dire tout de suite ce roman est sans aucune prétention, c’est une joyeuse récréation littéraire. L’auteur ne se prive pas de se livrer à un exercice d’autodérision.
Il parsème son récit d’anecdotes sur Karl Lagerfeld et il n’oublie pas de faire avec son lecteur un point régulier sur ce qu’il vient d’apprendre de ses personnages. Si vous acceptez de prendre ce roman pour ce qu’il est, ce sera une agréable parenthèse foenkinosienne.
Editions Gallimard (octobre 2020)
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