Le kannjawou est un lieu où il fait bon vivre et partager. Ce lieu est la connexion entre les occupants qui sont soit des militaires soit des humanitaires et les autochtones qui subissent depuis des décennies la violence des rapports.
Dans cet ouvrage qui aurait pu être un essai, Lyonel Trouillot met en scène cinq jeunes gens qui rêvent d’un avenir moins sinistré et qui au fil du temps finissent par lâcher prise.
Dans cette Haïti d’hier et celle d’aujourd’hui le kannjawou permet de s’évader. Car la joie est vite effacée par les douleurs et désillusions des premières solidarités . Dans une Haïti dévastée par les guerres civiles et les cataclysmes l’espoir demeure grâce aux nouvelles générations.
Actes Sud (06.01.2016)