Dans la banlieue de Boston et Brooklyn, la famille Greenspan vit paisiblement : la mère Deb ex-danseuse et engagée dans une association de réfugiés, Scott le père médecin, la fille Maya, jeune assistante éditoriale à Manhattan, le fils Gideon étudiant à Columbia en médecine suit la voie de son père. On s’ennuierait presque.
Mais la vie en a décidé autrement, le château de cartes s’effondre, et on suit les vies de chacun et leurs retournements de situation. Les années 2013 et 2014 sont à la fois tragiques, cyniques et comiques, teintées d’un soupçon d’humour juif. On ne peut qu’apprécier cette galerie de personnages, bien construits et authentiques.
Dès le premier chapitre, intitulé « Le banquet de la faim », Ridker expose brillamment toute l’ironie de la société grâce au « jeu de la loterie de la naissance et de ses conséquences ».
Hope, allusion aux années Obama, est un roman contemporain sur la société américaine qui laisse peu de place aux faux pas : bienvenue dans la famille Greenspan.
Editions de l’Olivier (06.10.2024)
Andrew Ridker est un écrivain américain. Son premier roman, Les Altruistes, a été traduit dans plus de vingt-cinq pays et a été sélectionné pour le prix du Meilleur Livre étranger. Hope est son deuxième roman.