« Quand nous disions, Georgette, c’était comme dire maman. Georgette n’est pas un prénom, c’est un qualificatif nouveau et inédit, le nom d’une relation indicible. C’est impossible de répondre à la question : qui est Georgette pour vous ? »
Pour son premier ouvrage, Dea Liane rend hommage à ces personnes de l’ombre : sa nounou, sa nanny ou encore sa domestique qu’elle associe au prénom de « Georgette ».
Au Liban, où elle est née, Georgette a partagé 13 ans de vie commune et d’intimité avec cette famille de la bourgeoisie libanaise. Elle quitte son Liban natal pour suivre la famille de Dea Liane en France à Courbevoie. Elle ne sait ni lire ni écrire, mais a beaucoup d’amour à donner, un amour inconditionnel, rassurant et protecteur. L’autrice nous parle de ces femmes qui vivent par procuration. Elles sont hantées par le regret de ne pas avoir fondé leur propre famille. Georgette restera dans la mémoire de cette famille grâce aux vidéos que filmait la mère de Dea. On lit ce livre comme on ouvre un album de famille. Ce récit est plein d’amour, de tendresse et de sensibilité.
Edition de l’Olivier (18.08.23)
Née en 1990 dans une famille syro-libanaise, Dea Liane est comédienne. La jeune actrice et autrice incarne la chanteuse, dont l’histoire fait écho à la sienne, dans son spectacle « Le Cœur au bord des lèvres » au Théâtre de l’Athénée, à Paris.