Un manga doux-amer, où l’enfance laisse place à l’adolescence…
En rentrant au collège, voici venu le temps de grandir et d’abandonner les jeux d’enfants. Les camarades de Mizutani l’ont bien compris et chaque jour la sépare un peu plus d’eux. Le dimanche, l’appréhension de la semaine suivante grandit en son cœur.
Un jour, elle croise Tsukino, un garçon discret aux yeux dont « la clarté dépasse tout ce qui existe en ce monde ».
Dès lors, l’univers si gris autour d’elle reprend des couleurs et c’est le sourire aux lèvres qu’ils se promettent de se retrouver tous les lundis soirs, en secret, dans la cour du collège.
« Je ne savais pas que certaines douleurs pouvaient paraître douces…«
Tomomi Abe est un artiste particulièrement identifiable. Publiant dans des magazines shônen, shôjo ou seinen, Tomomi Abe se démarque par un style graphique pop et enfantin à la fois, mais aussi grâce au ton de ses histoires, emplie de cynisme, de spleen ou de toutes ces petites choses ordinaires du quotidien. Encensés par la presse culture japonaise, les travaux de Tomomi Abe restaient jusqu’alors inédit en Occident. Il faut dire qu’ils ne sont pas forcément les plus simples à appréhender, mais révèlent un état d’esprit assez existentiel qui pourra toucher les lecteurs.