Décidément la capitale de l’Argentine est tendance !
Après les déambulations en compagnie de Marcel Duchamp narrées par Benoît Coquil dans Buenos Aires n’existe pas (éditions Flammarion), le livre d’Ariel Magnus nous conduit une nouvelle fois dans les rues de la capitale argentine.
Toutefois, dans ce roman, l’Argentine revêt son côté sombre. Buenos Aires abrite de nombreux nazis mêlés à des réfugiés juifs.
Ariel Magnus revient sur Eichmann, ce personnage diabolique de la seconde guerre mondiale responsable de la logistique de la solution finale et capturé par le Mossad en 1960.
Ce livre est un roman très bien documenté comme l’avait fait Hannah Arendt.
Il dresse le portrait d un criminel nazi obéissant qui ne regrette rien. En effet ses pensées sont noires et terriblement glaçantes.
Sous le nom de Ricardo Klement, il a réussi à vivre dix ans a San Fernando multipliant les métiers, d’éleveurs de lapins à mécanicien dans l’industrie Mercedes Benz.
Grâce au réseau, il a réussi à faire venir sa femme et ses trois fils. Mais les trackeurs de nazis ne sont pas loin ; Adolf Eichmann tombera finalement dans leurs filet. Il récitera de prières juives pour échapper à son jugement mais en vain.
Ce roman documentaire plaira aux passionnés d’histoire.
Editions de L’Observatoire (août 2021)
Traduit de l’espagnol (Argentine) par Margot Nguyen Béraud
Editions de L’observatoire (août 2021)