Une petite ville de l’Italie. Rino Zena et son fils Cristiano vivent dans une maison encore à moitié en travaux, dans la crasse et le désordre. Le père ramène un peu d’argent grâce à son travail pour une entreprise de construction. Seulement… le fils du patron a repris la direction, et désormais il embauche de moins en moins les italiens du coin, préférant confier le travail à des immigrés plus ou moins déclarés et dociles.
Et si les deux amis de Rino, rêvant d’un casse salvateur, avaient raison ? Niccolo Ammaniti dépeint l’Italie des laissés-pour-compte, les perdants, les bêtes et méchants, et ceux pour qui rien ne semble facile. Mais également l’attachement inconditionnel d’un fils pour son père et la force issue d’une volonté de vivre coûte que coûte. De se battre, tête haute et poing levé s’il le faut.
Un livre qui touche à son apothéose lorsqu’une tempête bouleversera tout sur son passage, un évènement auquel l’auteur donnera une ampleur réelle et métaphorique d’une grande puissance.
Fresque sociale et roman picaresque, Comme Dieu le veut donne quelques claques.