Eunice, sportive et étudiante en psycho accuse brutalement la rupture avec son petit ami lorsqu’elle apprend que sa mère vient de décéder, bêtement tombée dans le fleuve à la sortie d’une soirée arrosée. Eunice, acceptant difficilement la situation, retrouve l’agenda de sa mère, avec des initiales mystérieuses revenant chaque mois. Alors qu’elle rencontre la belle Jennah, elle va mener une enquête sur sa mère et en apprendre aussi sur elle-même.
“Alors voilà ton grand père s’est marié une première fois bien avant moi. Je l’ignorais totalement et ce que je savais encore moins c’était que Papiel, ce jeune berbère sans parent sans la moindre autorité au-dessus de lui n’avait pas choisi sa première épouse parmi les vierges à marier de la communauté. Non à 18 ans il fut séduit par une femme mariée et de 10 ans son aîné. »
Judith Emaleh raconte avec beaucoup de sentiments ce secret de famille longuement gardé par son père. Mimi sa grand-mère alors âgée de 14 ans fut mariée à Papiel de 27 ans son aîné. La loi rabbinique autorise l’époux à prendre une seconde épouse des lors que sa première épouse ne peut avoir d’enfant.
Emmanuel Ruben, auteur à succès, nous plonge dans l’histoire de sa grand-mère Mamie Baya, juive algérienne et du chandelier à 9 branches de la Kahina. Il retraverse le temps et nous emporte au milieu du XIXe siècle à Constantine en Algérie. Il retrace les portraits de femmes, Déborah, Myriam, Rose, Djamila, Rebecca jusqu’en 2019. Ces femmes sont les connecteurs entre les juifs, les arabes, la France et l’Algérie.
Asana est japonais, a 30 ans et surtout, est gay. Ce qui fait de lui un individu pas tout à fait comme les autres dans cette société nipponne pas si ouverte. Sans aucune négativité, Asana nous livre avec légèreté son quotidien, du travail à ses relations familiales ou amoureuses.
Sous format blog, Asana écrit ici son autobiographie via des scénettes drôles et touchantes. Néanmoins, au-delà du rire, vous trouverez beaucoup d’explications sur la culture gay, la culture japonaise, voir les deux en même temps.
Quelques années après la seconde guerre mondiale, la République Fédérale Allemande décide de remettre en place le service militaire obligatoire. Heureusement, pensent les jeunes concernés, une loi les protègent de l’enrôlement en tant qu’objecteur de conscience. Sauf que pour avoir ce statut et être exempté du service militaire, il faut passer par moult commissions, épreuves, interrogatoires… au bout desquels, bien trop souvent, est refusé la demande.