Si Vincent Lacoste existe sur le plan cinématographique, c’est grâce à son mentor Riad Sattouf. En 2008, ce dernier cherche à travers les lycées de France un jeune acteur. Cette nouvelle BD nous démontre que tout est possible même quand on est un ado nonchalant et un peu glandeur…
On y découvre les coulisses d’un tournage, les codes de conduite du cinéma, les paillettes à Cannes, la vie rêvée d’un jeune acteur et ses limites à ne pas dépasser fixées par Papa Sattouf.
D’un regard bienveillant, et avec beaucoup d’humour, l’auteur nous entraîne dans le monde gras et complexé des jeunes adolescents, ces beaux gosses des quartiers populaires.
Une enquête palpitante, drôle, et brillante, menée par le duo inséparable et légendaire : Holmes et Watson ! Ces deux bandes dessinées parviennent merveilleusement à retranscrire en illustrations et en dialogues la vivacité de ces deux enquêteurs, les petites piques de l’un face au flegme de l’autre. Mais, c’est également un vrai coup de maître car, comme le titre l’indique, on a réellement l’impression de se retrouver dans la tête de Sherlock Holmes ! Par d’astucieuses mises en pages, par l’ingéniosité de dessins, on suit l’enquête en étant au plus proche du grand enquêteur. Les planches fourmillent de détails, qui vous pousseront à trouver vous-mêmes les indices qui n’échappent pas évidemment pas à Holmes, et qu’il associera dans des moments de grandes réflexions, enveloppé des fumées de sa pipe.
Ces bandes dessinées sont un plaisir pour les grands et les petits, un magnifique objet et une histoire qu’on ne lâche pas. Cyril Lieron et Benoît Dahan nous offrent une magnifique œuvre !
John Clark, jeune photo-journaliste décroche son premier gros contrat : aller prendre des clichés des habitants, de leurs maisons, des paysages, du Dust Bowl.
Dust Bowl, région entre l’Oklahoma, le Kansas et le Texas, soumise à de terribles tempêtes de poussière, qui recouvrent tout, empêchent la culture des terres, atteignent les poumons des gens, poussent les populations à déserter ces dunes mortifères.
Jours de sable est vraiment une très belle bd et au scénario très bien mené. Aucun moment d’ennui, l’histoire monte petit à petit en détails et cheminements. Le personnage, ce photo-reporter, passera de l’œil extérieur, témoin, à celui qui s’implique, discute, trouve l’humain.
Intéressantes réflexions sur la manipulation des images, sur le pouvoir de celles-ci. Sur le hors cadre. Et sur l’implication du photographe par rapport à son sujet.
Zeno et Ana, soixantaine d’années, se retrouvent sur les quais, sous la pluie. Tout démarre avec ce dialogue, Ana qui demande à Zeno : tu m’attends depuis longtemps ? Lui qui répond : 37 ans. On comprend qu’elle est maire, tout juste à la retraite, mariée, qu’il est libraire, fantasque, et qu’il vend son commerce. Et qu’enfin, ils vont s’embrasser, et qu’il et elle sont à un tournant de leur existence.
Les chapitres vont s’écouler à rebours. Nous allons découvrir des
moments clés de leur vie, séparée, à distance, faite d’absence, de
silence, de lettres, d’appels téléphonique, le tout comme en marge de
leur quotidien, comme une amarre au loin.
Au départ, deux robots humanoïdes sont finalisés : Carbone et Silicium. Des prototypes qui serviront de modèles, d’expérimentation, pour créer des robots-assistants pour les humains. Dans leurs processeurs est téléchargé toutes les connaissances humaines. Dans leur programme est installée une DLC : Carbone et Silicium ne vivront que 15 ans (la vie d’un chat, pour permettre à ce que l’industrie continue à produire et vendre. Cette chère obsolescence programmée pour pousser à la consommation).
Pendant 15 ans, le couple de robots est tenu enfermé, des expériences, mais leur désir de voir le monde en vrai est puissant. Leur « mère » obtient l’autorisation d’un voyage. Carbone et Silicium veulent en profiter pour s’enfuir. Mais cela ne se passe pas comme prévu : Silicium parvient à s’échapper quand Carbone est rattrapée.