Bruges-la-morte, George Rodenbach

bruges la morte rodenbachPour se replonger avec plaisir dans les classiques de la littérature ; et pour voyager grâce au pouvoir merveilleux des livres, de ce livre en particulier, dont le personnage principale n’est autre qu’une Ville.

Chef-d’oeuvre du symbolisme, Bruges-la-Morte raconte l’histoire d’un veuf, Hughes Viane, qui choisit délibérément Bruges pour faire son deuil. Il y mène une vie calme, coulant doucement, morose et grise de tristesse, cultivant sa douleur, jusqu’à sa bouleversante rencontre avec une jeune actrice qui ressemble presque trait pour trait à son épouse défunte. Mais la Ville accepte difficilement d’être le cadre d’une histoire si sulfureuse. Ou alors est-ce lui qui ne le ou ne la supporte pas ?
Dans ce récit très court, dont l’intrigue ne peut être plus simple, l’auteur belge arrive à dérouter complètement le lecteur, lui offrant une pluralité d’interprétations et continuant ainsi d’assurer à son ouvrage le statut de chef-d’oeuvre.
(1ère édition : 1892)

 

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