Si vous aviez aimé En attendant Bojangles de Olivier Bourdeaut, Rien ne s’oppose à la nuit de Delphine de Vigan, ou même la Familia Grande de Camille Kouchner vous serez certainement touché aussi par ce très beau texte.
Josh, jeune agent immobilier est sur le point de boucler la vente d’une île. Avant la signature, il invite à la dernière minute un petit groupe d’amis à y passer un week-end d’évasion - ou pas !
Naples 1946. Les enfants de la guerre vivent de petits riens, de chaussures trouées et de quelques trésors cachés dans des boites rouillées. Le destin d’Amerigo Speranza va changer. Ces…
Autofiction, Fatima est française d’origine algérienne, issue d’une
famille musulmane pratiquante, atteinte d’un asthme sévère qui l’amène
parfois à l’hôpital, lesbienne, petite dernière d’une sororité. L’enfant
non désirée, la fille qui aurait dû/pû être un garçon, en conflit entre
sa croyance et ses désirs, entre les codes et ses envies.
Fatima Daas a un style très beau, qui porte le sens de son livre. Une
quête identitaire d’une femme qui ne trouve pas sa place, qui la
cherche. Dans la solitude et la peur d’en sortir, la peur de se
dévoiler, de se fragiliser.
Tout est bon dans le dernier livre de Jean Birnbaum, Le courage de la nuance ; tout, sauf peut-être le titre : non pas l’appel au courage, bien sûr, mais la célébration de la nuance qui donne le sentiment d’un entre-deux, d’un « en même temps », d’un clair-obscur sans consistance ; certes il s’agit pour lui de dénoncer les méfaits des débats manichéens, des dualismes simplificateurs qui décrivent la réalité en blanc et en noir ; mais qu’on ne s’y méprenne pas l’auteur ne leur substitue pas les innombrables nuances de gris que peuvent produire le mélange de ces deux couleurs extrêmes.